Le pouvoir du consommacteur
Depuis le début du chantier, nous étions restés avec le fournisseur d’électricité « historique ». On pensait ainsi éviter d’éventuelles complications, le temps de faire enterrer la ligne et déplacer le compteur¹. Mais, procrastination ou pingrerie, ce n’est qu’au début de cette année que nous avons changé pour Enercoop². Choisir Enercoop n’est pas une excentricité, juste pour nous le moyen, via notre facture d’électricité, de soutenir les énergies renouvelables tout en évitant de financer le nucléaire (en tout cas pas plus que ce qu’on paie déjà à travers nos impôts !).
Le bon samaritain au chevet de la fée électricité
Gildas³ était revenu il y a quelques mois finir les connexions dans les boîtiers et le tableau. Grâce à lui, tous les circuits étaient donc sous tension… Je viens seulement — et enfin — de légender le tableau électrique ! (difficile de faire une tâche non prioritaire). Plus besoin de consulter le plan pour savoir quel circuit couper en cas d’intervention, on y voit plus clair.
Pollutions électromagnétiques et prise de terre
Après l’achat de la maison — mais avant les travaux — nous avions demandé à un géobiologue4 de venir inspecter la maison et son environnement pour révéler les passages d’eau souterrains, évaluer les différentes pollutions électromagnétiques et nous conseiller sur les aménagements envisagés en fonction des circulations d’énergie. La seconde partie de son intervention consistait entre autres à contrôler l’installation électrique de la maison : efficacité de la prise de terre, champs électriques et champs magnétiques émis par le câblage, les appareils, les ampoules, les transformateurs, téléphones, box internet…5
Verdict global satisfaisant. Bravo et merci Gildas grâce à qui nous avons pu faire une installation blindée ! Pistes d’amélioration : interrupteurs automatiques de champs (IAC) et prise de terre. Je pensais que le réglementaire piquet métallique de 1,50 au bout d’une tresse de 20 m de cuivre nu enterré suffirait. Mais non. La recette d’Eric Damas pour améliorer son efficacité : braser la tresse de cuivre sur un tambour de lave-linge en inox rempli de charbon de bois et enterré à au moins 50 cm de profondeur. Des plantes aquaphiles à l’aplomb seront le témoin de l’humidité satisfaisante du sol.6
Télécom : entretenir de bonnes relations, ça compte
Pas à l’abri des paradoxes, cela faisait plus d’un an que nous étions installés et utilisions internet via… Wi-Fi. Pas top dans une maison qui se veut écolo. Inès s’était occupée des prises RJ45, ne restaient que les connexions à l’autre bout : au tableau. Après un essai infructueux, j’avais mis l’affaire de côté. Mais grâce à l’éclairage professionnel de Louis, tout est rentré dans l’ordre. L’élève attendait son maître. Désormais, internet c’est par éthernet.
¹ Cf. Franche connexion et ErDF & Orange mécanique. Au passage, cet emplacement n’est pas idéal dans une maison bien isolée et au maximum étanche à l’air : les multiples gaines qui transitent entre les deux parties de la maison sont autant de possibles infiltrations. Mais vu la configuration de la maison et nos choix d’aménagement, il était difficile d’intégrer tout le tableau électricité/télécom dans l’enveloppe du bâtiment.
² Seul fournisseur d’électricité 100% d’origine renouvelable, qui plus est au statut de Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC). En savoir plus : www.enercoop.fr.
³ Cf. Q.G. & R.G. et Électricité à la saison des châtaignes.
4 Eric Damas, http://psychotherapies-geobiologie49.fr/geobiologie.
5 Sur les pollutions électromagnétiques, explorer les sites Fiabitat, Electrosmog, Priartem et Next-Up.
6 La valeur réglementaire de la résistance électrique de la prise de terre selon la norme NF-C15100 (100 ohms) n’est pas suffisante au regard des géobiologues qui recommandent 50 ohms max., voire 10. Deux garanties de l’efficacité de la prise de terre : une large surface de contact avec une terre humide.